Vivarte : Non à la casse sociale, oui à l’emploi !

La direction du groupe Vivarte (La Halle aux chaussures, La Halle aux vêtements, André, Minelli, Naf Naf, San Marina, Caroll…) a dévoilé lundi 23 janvier deux plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) à « La Halle aux chaussures » et dans la filiale Vivarte Services, ainsi que des cessions d’enseignes.

Lors du dernier comité d’entreprise,  la direction a décidé de la fermeture du magasin « La Halle aux Chaussures » de la Bottière à Nantes.

La situation chez Vivarte est la conséquence directe des stratégies financières qui ont guidé les actionnaires successifs à l’image du rachat par endettement (LBO) qui a plombé les comptes de l’entreprise pour satisfaire l’appétit des actionnaires. L’instabilité de l’équipe dirigeante, quatre PDG différents en moins de deux ans et demi reflète cette vision purement libérale et mortifère pour l’avenir de l’entreprise et de l’emploi.

Alors que ce groupe a touché 44 millions d’euros de l’Etat depuis 2014, dont 14 en 2016, au titre du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), la casse sociale qui se profile est inadmissible. L’Etat doit assumer ses responsabilités.

Avec les salariés et leurs organisations syndicales, nous exigeons l’arrêt immédiat des licenciements,  cessions ou fermetures d’enseignes comme à Nantes. Les employés ne sont pas responsables de cette crise, ni des erreurs stratégiques du groupe. L’intersyndicale propose d’ailleurs un contre-projet face à ce démantèlement programmé. Les communistes et leurs élus seront à leurs côtés pour défendre la pérennité de l’emploi, les conditions de travail, et promouvoir une politique commerciale de long terme

Élément jointTaille
Icône PDF Comm Vivarte 20170127.pdf408.05 Ko